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The wives of Henry VIII
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The wives of Henry VIII
Henri VIII, un prince
(pas vraiment) charmant
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Prince charmant et fils cadet
Né en 1491, Henri VIII est le deuxième fils du roi Henri VII Tudor. Par son rang, il n'est pas destiné à régner : c'est son frère aîné, Arthur, qui est l'héritier direct du trône. En 1501, Arthur épouse la fille du roi d'Espagne, Catherine d'Aragon : celle-ci, en plus d'être belle et intelligente, est pourvue d'une dot fort importante. Mais le prince héritier a une mauvaise constitution et meurt quelques mois après l'union. En 1502, Henri devient l'héritier du trône d'Angleterre et un parti très convoité : grand, athlétique, il a la réputation d'être "le plus beau prince de l'Europe".
Marié à sa belle-soeur
Mais la veuve reste un parti intéressant. Le roi d'Angleterre n'entend pas rendre Catherine à son père... et encore moins sa dot.
Il propose donc de donner la jeune veuve à Henri. Pour que le mariage soit possible, il faut vérifier que la première union n'a pas été consommée, sauf dispense papale. Ni une ni deux, le pontife Jules II accorde la dispense de constatation de virginité. A 19 ans, Henri, très amoureux, épouse Catherine, de 6 ans son aînée.
La première de ses six femmes...
Catherine d'Aragon
Anne Boleyn
Jane Seymour
Anne de Clèves
Catherine Howard
Catherine Parr
(pas vraiment) charmant
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Prince charmant et fils cadet
Né en 1491, Henri VIII est le deuxième fils du roi Henri VII Tudor. Par son rang, il n'est pas destiné à régner : c'est son frère aîné, Arthur, qui est l'héritier direct du trône. En 1501, Arthur épouse la fille du roi d'Espagne, Catherine d'Aragon : celle-ci, en plus d'être belle et intelligente, est pourvue d'une dot fort importante. Mais le prince héritier a une mauvaise constitution et meurt quelques mois après l'union. En 1502, Henri devient l'héritier du trône d'Angleterre et un parti très convoité : grand, athlétique, il a la réputation d'être "le plus beau prince de l'Europe".
Marié à sa belle-soeur
Mais la veuve reste un parti intéressant. Le roi d'Angleterre n'entend pas rendre Catherine à son père... et encore moins sa dot.
Il propose donc de donner la jeune veuve à Henri. Pour que le mariage soit possible, il faut vérifier que la première union n'a pas été consommée, sauf dispense papale. Ni une ni deux, le pontife Jules II accorde la dispense de constatation de virginité. A 19 ans, Henri, très amoureux, épouse Catherine, de 6 ans son aînée.
La première de ses six femmes...
Catherine d'Aragon
Anne Boleyn
Jane Seymour
Anne de Clèves
Catherine Howard
Catherine Parr
Re: The wives of Henry VIII
catherine d'Aragon
Un mariage fastueux et heureux
Le nouveau roi aime le faste, le luxe, la fête et est très amoureux de son épouse. Comme le veut la tradition, il commence son règne en faisant décapiter deux des anciens conseillers de son père. Côté vie privée, le roi et la reine, bien que de cultures fort différentes, s'estiment. Seule ombre au tableau : l'héritier mâle tarde à arriver.
Le divorce à l'anglaise
Vers 1523, Henri s'interroge : en 20 ans de mariage, Catherine n'est parvenue à lui donner qu'une fille, Marie. La différence d'âge se fait sentir et la vieille reine ne peut plus porter d'enfant. Par ailleurs, il s'est entiché de la jeune Anne Boleyn, qui se refuse à lui tant qu'ils ne sont pas mariés.
Mais comment se débarrasser de l'infante d'Espagne, tante du très puissant Charles Quint ? Comment faire annuler le mariage alors que le pape s'y refuse ? Henri invoque l'inceste (n'a-t-il pas épousé la femme de son frère ?), mais rien n'y fait. Finalement, l'ecclésiaste Thomas Cranmer trouve une solution : il suffit de décider que le roi d'Angleterre va également être le chef de l'Eglise. Henri est libéré et crée l'Eglise anglicane...
Un mariage fastueux et heureux
Le nouveau roi aime le faste, le luxe, la fête et est très amoureux de son épouse. Comme le veut la tradition, il commence son règne en faisant décapiter deux des anciens conseillers de son père. Côté vie privée, le roi et la reine, bien que de cultures fort différentes, s'estiment. Seule ombre au tableau : l'héritier mâle tarde à arriver.
Le divorce à l'anglaise
Vers 1523, Henri s'interroge : en 20 ans de mariage, Catherine n'est parvenue à lui donner qu'une fille, Marie. La différence d'âge se fait sentir et la vieille reine ne peut plus porter d'enfant. Par ailleurs, il s'est entiché de la jeune Anne Boleyn, qui se refuse à lui tant qu'ils ne sont pas mariés.
Mais comment se débarrasser de l'infante d'Espagne, tante du très puissant Charles Quint ? Comment faire annuler le mariage alors que le pape s'y refuse ? Henri invoque l'inceste (n'a-t-il pas épousé la femme de son frère ?), mais rien n'y fait. Finalement, l'ecclésiaste Thomas Cranmer trouve une solution : il suffit de décider que le roi d'Angleterre va également être le chef de l'Eglise. Henri est libéré et crée l'Eglise anglicane...
Re: The wives of Henry VIII
Anne Boleyn
Une intrigante en Cour d'Angleterre
Fille de gentilhomme, Anne Boleyn a été élevée à la Cour de François Ier, où elle a accompagné Marie d'Angleterre (l'épouse de Louis XII).
En France, la jeune femme a collectionné les soupirants et peut-être même les amants. En 1525, à son retour en Angleterre, elle est attachée à la reine Catherine d'Aragon. Henri VIII s'éprend rapidement d'elle et la couvre de titres et de bijoux.
Mais cela ne suffit pas à la jeune femme, qui ne cède pas aux avances du roi : pour l'avoir, il devra lui passer la bague au doigt...
Du trône à l'échafaud
Le mariage a lieu en 1533. Le roi est fou amoureux et gâte son épouse, mais il est vite déçu. Très jalouse, colérique, la jeune femme ne lui donne par ailleurs qu'un enfant vivant,
et ce n'est qu'un fille (la future Elizabeth I) !
Henri décide de se défaire de sa femme et l'accuse de trahison, d'adultère et même d'inceste avec son frère, George Boleyn.
Le procès est expéditif. Le 19 mai 1536, deux jours après son frère, elle est décapitée par un bourreau spécialement venu de France, qui lui tranche la gorge d'un coup d'épée.
Une intrigante en Cour d'Angleterre
Fille de gentilhomme, Anne Boleyn a été élevée à la Cour de François Ier, où elle a accompagné Marie d'Angleterre (l'épouse de Louis XII).
En France, la jeune femme a collectionné les soupirants et peut-être même les amants. En 1525, à son retour en Angleterre, elle est attachée à la reine Catherine d'Aragon. Henri VIII s'éprend rapidement d'elle et la couvre de titres et de bijoux.
Mais cela ne suffit pas à la jeune femme, qui ne cède pas aux avances du roi : pour l'avoir, il devra lui passer la bague au doigt...
Du trône à l'échafaud
Le mariage a lieu en 1533. Le roi est fou amoureux et gâte son épouse, mais il est vite déçu. Très jalouse, colérique, la jeune femme ne lui donne par ailleurs qu'un enfant vivant,
et ce n'est qu'un fille (la future Elizabeth I) !
Henri décide de se défaire de sa femme et l'accuse de trahison, d'adultère et même d'inceste avec son frère, George Boleyn.
Le procès est expéditif. Le 19 mai 1536, deux jours après son frère, elle est décapitée par un bourreau spécialement venu de France, qui lui tranche la gorge d'un coup d'épée.
Re: The wives of Henry VIII
Jane Seymour
Une union paisible
Une semaine après l'exécution d'Anne, Henri prend Jane Seymour pour épouse.
Cela fait plusieurs mois déjà qu'il fréquente la jeune femme.
Douce, modeste, calme et de sang royal, cette jeune demoiselle d'honneur est tout le contraire d'Anne. Très aimée de la Cour, elle apporte la paix au roi Henri, notamment en pacifiant ses rapports avec Marie, la fille qu'il a eue avec Catherine d'Aragon
Le roi, quant à lui, a bien changé : le prince dont toutes les princesses d'Europe étaient éprises s'est transformé en colosse obèse et aux traits boursouflés.
Un fils, enfin !
En 1537, Henri VIII éprouve enfin la joie qu'il attendait depuis des années : Jane Seymour lui donne le fils tant espéré, Edouard.
Mais cette joie va de pair avec une nouvelle moins heureuse : 12 jours après la naissance de l'enfant, Jane meurt d'une fièvre puerpérale (maladie infectieuse qui peut suivre un accouchement).
Henri fait construire un monastère bénédictin en son honneur et la fait enterrer à la chapelle Saint-Georges de Windsor. Le mariage aura duré à peine un an et demi.
Une union paisible
Une semaine après l'exécution d'Anne, Henri prend Jane Seymour pour épouse.
Cela fait plusieurs mois déjà qu'il fréquente la jeune femme.
Douce, modeste, calme et de sang royal, cette jeune demoiselle d'honneur est tout le contraire d'Anne. Très aimée de la Cour, elle apporte la paix au roi Henri, notamment en pacifiant ses rapports avec Marie, la fille qu'il a eue avec Catherine d'Aragon
Le roi, quant à lui, a bien changé : le prince dont toutes les princesses d'Europe étaient éprises s'est transformé en colosse obèse et aux traits boursouflés.
Un fils, enfin !
En 1537, Henri VIII éprouve enfin la joie qu'il attendait depuis des années : Jane Seymour lui donne le fils tant espéré, Edouard.
Mais cette joie va de pair avec une nouvelle moins heureuse : 12 jours après la naissance de l'enfant, Jane meurt d'une fièvre puerpérale (maladie infectieuse qui peut suivre un accouchement).
Henri fait construire un monastère bénédictin en son honneur et la fait enterrer à la chapelle Saint-Georges de Windsor. Le mariage aura duré à peine un an et demi.
Re: The wives of Henry VIII
Anne de Clèves, reine grâce à son portrait
Séduit par un portrait
Après la disparition de Jeanne Seymour, le roi, décidé à épouser une princesse, envoie ses émissaires dans toute l'Europe pour lui chercher une nouvelle femme.
Parmi ses ambassadeurs envoyés sur le continent se trouve notamment le peintre allemand Hans Holbein. Il est chargé de faire les portraits des jeunes filles pour que le roi prenne sa décision : sont ainsi envoyés à Londres les tableaux de Christine de Danemark, de Louise de Guise, Anne de Lorraine, mais c'est finalement celui d'une princesse allemande, Anne de Clèves qui séduit le roi. Henri VIII voit par ailleurs d'un bon œil une alliance avec une maison protestante allemande.
A peine arrivée, déjà repartie
Mais la princesse allemande ne correspond guère aux attente de Henri : grande, maigre, fade, elle porte des toilettes peu seyantes, ne parle qu'allemand
et ne sait pas apprécier la musique.
Le roi la surnomme la "jument des Flandres" et s'ennuie tant à ses côtés qu'au bout de 6 mois, il l'envoie vivre à Richmond.
Pour ne pas blesser les princes allemands, il lui alloue une rente princière. Anne vivra tout le reste de sa vie en Angleterre, discrètement et paisiblement.
Séduit par un portrait
Après la disparition de Jeanne Seymour, le roi, décidé à épouser une princesse, envoie ses émissaires dans toute l'Europe pour lui chercher une nouvelle femme.
Parmi ses ambassadeurs envoyés sur le continent se trouve notamment le peintre allemand Hans Holbein. Il est chargé de faire les portraits des jeunes filles pour que le roi prenne sa décision : sont ainsi envoyés à Londres les tableaux de Christine de Danemark, de Louise de Guise, Anne de Lorraine, mais c'est finalement celui d'une princesse allemande, Anne de Clèves qui séduit le roi. Henri VIII voit par ailleurs d'un bon œil une alliance avec une maison protestante allemande.
A peine arrivée, déjà repartie
Mais la princesse allemande ne correspond guère aux attente de Henri : grande, maigre, fade, elle porte des toilettes peu seyantes, ne parle qu'allemand
et ne sait pas apprécier la musique.
Le roi la surnomme la "jument des Flandres" et s'ennuie tant à ses côtés qu'au bout de 6 mois, il l'envoie vivre à Richmond.
Pour ne pas blesser les princes allemands, il lui alloue une rente princière. Anne vivra tout le reste de sa vie en Angleterre, discrètement et paisiblement.
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