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Chateaux de La Ferté-Millon, de Berzy le Sec et de Septmonts (02)
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Chateaux de La Ferté-Millon, de Berzy le Sec et de Septmonts (02)
Je fais un tir groupé de ces trois châteaux, situés dans l'Aisne, car ils apparaissent dans un clip vidéo de X-Japan, dont le leader Yoshiki est venu tourner quelques scènes en 1989. Après avoir découvert où se situaient ces châteaux méconnus, le fan que je suis, s'est rendu sur les lieux, en pèlerin.
Onov- Nouveau
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Re: Chateaux de La Ferté-Millon, de Berzy le Sec et de Septmonts (02)
LA FERTE-MILLON
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Le projet de Louis d'Orléans
Un château est mentionné à la Ferté-Milon dès le IXe siècle. Au tout début du XIe siècle, la chapelle castrale devient collégiale. La Ferté-Milon est réunie au comté de Valois en 1213, et Philippe Auguste réunit le comté à la couronne. En 1240, Saint Louis en donne l'usufruit à sa mère et en 1284 Charles de Valois en devient propriétaire.
Au XIVe siècle, le frère unique du roi Charles VI, le prince Louis d'Orléans récupère le comté de Valois en 1392.
Louis décida de ne garder aucune structure préexistante et le site primitif fut rasé et réaménagé. Le chantier du château s'arrêta au bout de neuf ans, avec l'assassinat du prince en 1407, et nous parvient dans un état fossile. Les héritiers de Louis n'accordèrent pas la moindre importance à ce château décalé dans le temps et l'espace.
En 1412, le comte de Saint-Pol s'empare du site que les Français reprennent aux Anglais en 1429. En 1588, Antoine de Saint-Chamant, ligueur, défend le lieu contre Henri IV puis se retire en 1594.
La façade théâtrale de la Ferté-Milon
Les architectes ne purent qu'édifier la façade principale par manque de moyens financiers, et de temps. Rappelons que très souvent à cette époque les délais de construction des châteaux s'étalent sur de très longues périodes, souvent deux générations, ce qui modifie, en cours de construction les décisions d'emploi et les arbitrages2.
Le château fut démantelé en 1594 sur ordre d'Henri IV.
La façade mesure actuellement 200 m de long sur 38 de haut. Un fronton, représentant le couronnement de la Vierge, domine les restes de la porte. La façade est devancée par un fossé. Sur la droite, on distingue une tour carrée dont il reste deux pans de murs. En haut des murailles demeurent d'anciens mâchicoulis.
L'accès à la ville était protégé par une ancienne porte, côté château, dont il reste deux tours en mauvais état. Derrière la muraille, deux canons russes de 1909, calibre 6 pouces (152,4 millimètres), sont exposés face à la vallée. L'un d'eux est annoté en cyrillique et porte le numéro 5085, l'autre le numéro 5096.
Wikipédia
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Le projet de Louis d'Orléans
Un château est mentionné à la Ferté-Milon dès le IXe siècle. Au tout début du XIe siècle, la chapelle castrale devient collégiale. La Ferté-Milon est réunie au comté de Valois en 1213, et Philippe Auguste réunit le comté à la couronne. En 1240, Saint Louis en donne l'usufruit à sa mère et en 1284 Charles de Valois en devient propriétaire.
Au XIVe siècle, le frère unique du roi Charles VI, le prince Louis d'Orléans récupère le comté de Valois en 1392.
Louis décida de ne garder aucune structure préexistante et le site primitif fut rasé et réaménagé. Le chantier du château s'arrêta au bout de neuf ans, avec l'assassinat du prince en 1407, et nous parvient dans un état fossile. Les héritiers de Louis n'accordèrent pas la moindre importance à ce château décalé dans le temps et l'espace.
En 1412, le comte de Saint-Pol s'empare du site que les Français reprennent aux Anglais en 1429. En 1588, Antoine de Saint-Chamant, ligueur, défend le lieu contre Henri IV puis se retire en 1594.
La façade théâtrale de la Ferté-Milon
Les architectes ne purent qu'édifier la façade principale par manque de moyens financiers, et de temps. Rappelons que très souvent à cette époque les délais de construction des châteaux s'étalent sur de très longues périodes, souvent deux générations, ce qui modifie, en cours de construction les décisions d'emploi et les arbitrages2.
Le château fut démantelé en 1594 sur ordre d'Henri IV.
La façade mesure actuellement 200 m de long sur 38 de haut. Un fronton, représentant le couronnement de la Vierge, domine les restes de la porte. La façade est devancée par un fossé. Sur la droite, on distingue une tour carrée dont il reste deux pans de murs. En haut des murailles demeurent d'anciens mâchicoulis.
L'accès à la ville était protégé par une ancienne porte, côté château, dont il reste deux tours en mauvais état. Derrière la muraille, deux canons russes de 1909, calibre 6 pouces (152,4 millimètres), sont exposés face à la vallée. L'un d'eux est annoté en cyrillique et porte le numéro 5085, l'autre le numéro 5096.
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Onov- Nouveau
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Onov- Nouveau
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Re: Chateaux de La Ferté-Millon, de Berzy le Sec et de Septmonts (02)
SEPTMONTS
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Histoire
Sa construction s'échelonne du XIIIe siècle au XVIe siècle1.
Septmonts fut la résidence des évêques de Soissons depuis le XIIe siècle. La partie datant du XIIIe siècle fut construite sous les ordres de Jacques de Bazoches et la salle dite Saint-Louis, qui abritait la chapelle, daterait de cette époque. Le château fut reconstruit au XIVe siècle par Simon de Bucy, évêque de 1362 à 1404. Le donjon et la tour carrée dateraient de la même époque.
Le pavillon (ou palais) Renaissance — dit « logis des évêques » — a été construit par l'évêque Symphorien de Bullioud qui y mourut en 1533. Les évêques cessèrent d'y résider à la fin du XVIIe siècle. Il était en ruines quand le peintre Jacques Edmond Leman le racheta en 1864. Il le restaura puis, à partir de 1877, Antoinette Leininger, baronne d'Ezpeleta, termina les travaux.
Bombardé en 1918, le logis Renaissance fut laissé sans couverture, abandonné jusqu'à la création en 19712 de l'« Association des amis de Septmonts » qui prit en charge sa sauvegarde et la mise en valeur du site.
Le château a été acquis par la commune en 1978, et la tour carrée en 1999.
Il a été classé monument historique partiellement (La chapelle Saint-Louis et le donjon) par arrêté du 18 mars 1920. Le reste du site fut inscrit le 23 octobre 1986 puis classé le 24 janvier 2006 sauf le logis Renaissance (uniquement inscrit)3.
Architecture
Le château de Septmonts était entouré de douves et d'une enceinte. Il en reste des vestiges dont la tourelle entière et la tourelle tronquée à moitié de sa hauteur1.
Le donjon de 43 mètres de haut a été construit au XIVe siècle par l'évêque Simon de Bucy. Il est constitué de sept étages d'une architecture complexe.
Un dessin de Jean-Pierre-Léopold Baraquin, visible au musée de Soissons, représente le donjon qui fut admiré par les Romantiques et rendu célèbre par Victor Hugo.
La tour carrée, constituée de trois étages, est semi-ronde à l'intérieur. Cette tour de défense comporte un escalier à vis logé dans un des redans qui permettent de servir les archères. Elle daterait de la même époque. Elle fut achetée en 1864 par un propriétaire qui restaura une partie du dernier étage qu'il surmonta d'un belvédère carré.
La chapelle Saint-Louis fut construite au XIVe siècle ou XVe siècle.
Le logis Renaissance (ou palais des évêques), construit au début du XVIe siècle et longtemps laissé en ruines, présente un avant-corps à fronton et niche et un escalier en fer à cheval ajoutés vers 1600.
La cave voûtée, située dans le parc au nord du château, est en dehors de l'enceinte.
Parc et jardins
L'ensemble des bâtiments donne sur un parc avec un arboretum.
Les jardins comportent un verger.
Parc et château sont ouverts au public. Le logis Renaissance, en restauration depuis le début des années 1990, abrite l'office du tourisme. Il est le cadre d'expositions temporaires.
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Histoire
Sa construction s'échelonne du XIIIe siècle au XVIe siècle1.
Septmonts fut la résidence des évêques de Soissons depuis le XIIe siècle. La partie datant du XIIIe siècle fut construite sous les ordres de Jacques de Bazoches et la salle dite Saint-Louis, qui abritait la chapelle, daterait de cette époque. Le château fut reconstruit au XIVe siècle par Simon de Bucy, évêque de 1362 à 1404. Le donjon et la tour carrée dateraient de la même époque.
Le pavillon (ou palais) Renaissance — dit « logis des évêques » — a été construit par l'évêque Symphorien de Bullioud qui y mourut en 1533. Les évêques cessèrent d'y résider à la fin du XVIIe siècle. Il était en ruines quand le peintre Jacques Edmond Leman le racheta en 1864. Il le restaura puis, à partir de 1877, Antoinette Leininger, baronne d'Ezpeleta, termina les travaux.
Bombardé en 1918, le logis Renaissance fut laissé sans couverture, abandonné jusqu'à la création en 19712 de l'« Association des amis de Septmonts » qui prit en charge sa sauvegarde et la mise en valeur du site.
Le château a été acquis par la commune en 1978, et la tour carrée en 1999.
Il a été classé monument historique partiellement (La chapelle Saint-Louis et le donjon) par arrêté du 18 mars 1920. Le reste du site fut inscrit le 23 octobre 1986 puis classé le 24 janvier 2006 sauf le logis Renaissance (uniquement inscrit)3.
Architecture
Le château de Septmonts était entouré de douves et d'une enceinte. Il en reste des vestiges dont la tourelle entière et la tourelle tronquée à moitié de sa hauteur1.
Le donjon de 43 mètres de haut a été construit au XIVe siècle par l'évêque Simon de Bucy. Il est constitué de sept étages d'une architecture complexe.
Un dessin de Jean-Pierre-Léopold Baraquin, visible au musée de Soissons, représente le donjon qui fut admiré par les Romantiques et rendu célèbre par Victor Hugo.
La tour carrée, constituée de trois étages, est semi-ronde à l'intérieur. Cette tour de défense comporte un escalier à vis logé dans un des redans qui permettent de servir les archères. Elle daterait de la même époque. Elle fut achetée en 1864 par un propriétaire qui restaura une partie du dernier étage qu'il surmonta d'un belvédère carré.
La chapelle Saint-Louis fut construite au XIVe siècle ou XVe siècle.
Le logis Renaissance (ou palais des évêques), construit au début du XVIe siècle et longtemps laissé en ruines, présente un avant-corps à fronton et niche et un escalier en fer à cheval ajoutés vers 1600.
La cave voûtée, située dans le parc au nord du château, est en dehors de l'enceinte.
Parc et jardins
L'ensemble des bâtiments donne sur un parc avec un arboretum.
Les jardins comportent un verger.
Parc et château sont ouverts au public. Le logis Renaissance, en restauration depuis le début des années 1990, abrite l'office du tourisme. Il est le cadre d'expositions temporaires.
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Onov- Nouveau
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Re: Chateaux de La Ferté-Millon, de Berzy le Sec et de Septmonts (02)
Super merci pour ces infos je ne connaissais pas
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